À Grindavik, en Islande, la récente éruption volcanique, qui avait menacé la petite ville de pêcheurs, a montré des signes d’apaisement mardi. Cependant, malgré la diminution de l’activité, les experts et les autorités ont averti que le risque de futures éruptions et de nouvelles fissures reste élevé. La ville de Grindavik, avec une population d’environ 4 000 habitants, était confrontée à une grave menace suite à l’éruption volcanique qui a débuté dimanche.
La coulée de lave a atteint les abords de la ville, incendiant trois maisons. Les habitants, qui avaient été évacués à deux reprises depuis novembre en raison de la menace volcanique, s’en sont sortis sans qu’aucun blessé ne soit signalé. Mardi matin, les images en direct ne montraient plus de signes de coulée de lave active, indiquant une diminution soudaine de l’intensité de l’éruption. Ce changement est survenu quelques jours seulement après l’éruption initiale, apportant un soulagement temporaire aux résidents et aux autorités.
Cette éruption s’est produite sur la péninsule de Reykjanes, une région connue pour son activité volcanique. Il s’agit de la cinquième éruption dans la région depuis 2021, mettant en évidence l’instabilité géologique de la péninsule. Selon Rikke Pedersen, directeur du Centre volcanologique nordique, la région est connue pour ses risques géologiques et le potentiel d’événements récurrents. « L’ensemble de la région se trouve dans une phase de grande incertitude », a-t-elle déclaré, soulignant l’imprévisibilité de l’activité volcanique.
Le Bureau météorologique islandais a continué à surveiller la situation de près, avertissant que de nouvelles fissures pourraient apparaître sans préavis. Le magma coule toujours sous terre et il est trop tôt pour déclarer que l’éruption est terminée. Les autorités restent en état d’alerte, prêtes à procéder à de nouvelles évacuations si nécessaire. La situation à Grindavik rappelle la nature instable de la géologie islandaise.