Le Département d’État américain a récemment publié un rapport controversé sur la liberté religieuse internationale, faisant des déclarations sur l’Inde basées sur des données trompeuses et inexactes provenant de groupes évangélistes chrétiens et d’organisations islamistes radicales. Ce rapport, produit par le Bureau de la liberté religieuse internationale du Département d’État, s’est largement appuyé sur les informations fournies par plusieurs organisations, notamment la Fédération des organisations chrétiennes indiennes d’Amérique du Nord (FIACONA) , United Christian Forum, Open Doors USA , Evangelical Fellowship of India (EFI) , International Christian Concern , et le Indian American Muslim Council (IAMC) . Malheureusement, ces organisations ont été accusées de fabriquer des données liées à des atrocités présumées contre des minorités religieuses en Inde.
FIACONA, une organisation basée aux États-Unis qui aurait joué un rôle déterminant dans la fabrication de données sur les atrocités commises contre les chrétiens indiens, est une influence importante dans ce récit. Les rapports de cette organisation ont souvent été référencés dans des articles de presse pour suggérer une marginalisation croissante de la communauté chrétienne indienne. Cependant, selon Disinfo Lab, une plate-forme Open Source Intelligence (OSINT) sur Twitter, les données de l’organisation sont pleines de duplication, de fabrication et d’inexactitudes, utilisant même trois ensembles différents de données sur les atrocités contre les chrétiens dans un seul rapport.
En plus de fournir des données erronées, FIACONA et d’autres organisations similaires, telles que l’Evangelical Fellowship of India, International Christian Concern, Open Doors USA , ont été reconnues coupables de manipulation de données. On les a vus se référer mutuellement aux rapports de manière circulaire, ce qui a malheureusement été repris par le Département d’État américain pour son rapport sur la liberté religieuse. La plate-forme OSINT, Disinfo Lab, a mis en évidence de nombreux cas de « duplication de données », créant un sentiment exagéré de victimisation.
Les écarts de données comprennent le comptage d’incidents uniques plusieurs fois sur la base de rapports de différents journaux. Des cas de conflits familiaux, la répression gouvernementale des pratiques de conversion illégales et les activités illégales de groupes évangélistes ont été présentés à tort comme des atrocités contre les minorités religieuses. Il a été constaté que FIACONA avait même compté la libération d’un pasteur de prison comme un acte d’atrocité, révélant une manipulation claire des données sur les atrocités présumées contre les chrétiens indiens.
Le rapport a également compté de manière trompeuse les cas d’abus sexuels d’enfants par des pasteurs comme des atrocités contre la communauté chrétienne. FIACONA a publié des directives déclarant que toute résistance à ses efforts pour convertir les autres au christianisme serait considérée comme une atrocité. Dans un webinaire de 2020, FIACONA s’est vanté d’avoir réussi à augmenter les conversions en Inde et, paradoxalement, a également exprimé le souhait de voir l’Inde sur la liste noire, ce qui affecterait négativement les relations internationales du pays.
D’autres organisations telles que «Open Doors», qui a placé l’Inde sur une liste de pays connus pour «l’extrême persécution» des chrétiens, ont également été accusées de falsification de données. Il a été découvert qu’ils travaillaient en étroite collaboration avec des groupes islamistes comme l’Indian American Muslim Council (IAMC), une organisation ayant des liens établis avec des groupes terroristes basés au Pakistan. Selon DisInfo Lab, la liste de surveillance mondiale annuelle d’Open Doors s’appuyait sur des données douteuses sur la population chrétienne indienne, révélant un décalage évident entre la violence réelle contre les chrétiens en Inde et le classement du pays sur la liste.
Plusieurs autres organisations chrétiennes comme l’Evangelical Fellowship of India se sont également avérées propager des données trompeuses sur les atrocités contre les chrétiens en Inde. Selon Disinfo Lab, ces organisations s’appuient les unes sur les autres pour créer un réseau de sources apparemment corroborantes qui, en réalité, se réfèrent simplement aux données manipulées les unes des autres. De telles tactiques, ainsi que le rejet par la Cour suprême d’un litige d’intérêt public déposé par ces organisations alléguant des atrocités accrues contre des chrétiens, soulignent la nature douteuse de ces réclamations.
Fait intéressant, la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) , une organisation qui fait la promotion de la propagande anti-indienne depuis des années, est également impliquée dans ce réseau de manipulation de données. L’USCIRF a constamment dépeint une fausse image de l’Inde dans le monde, faisant des affirmations non vérifiées sur la liberté religieuse en Inde et alarmant souvent un génocide imminent dans le pays, sans preuves substantielles. Créé en 1998 par l’administration Clinton, l’USCIRF a été impliqué dans l’examen de la liberté religieuse en Inde au cours des deux dernières décennies. Bien qu’il s’agisse d’une commission du gouvernement fédéral américain, son ingérence constante dans les affaires intérieures de l’Inde et sa fausse représentation de l’environnement religieux du pays sont préoccupantes.
Le Disinfo Lab a mis en lumière le réseau complexe de fabrication et de manipulation, révélant comment ces organisations chrétiennes basées aux États-Unis et leurs filiales indiennes ont créé des données douteuses. Ces informations fabriquées, souvent acceptées sans critique par les médias, sont ensuite utilisées par des organismes gouvernementaux comme l’USCIRF pour critiquer l’Inde du point de vue de la sécurité nationale américaine. Disinfo Lab a souligné que les données inexactes ne devraient pas interférer avec une compréhension objective de la situation, mais les médias grand public ont suivi ces récits trompeurs sans examen approprié.
Malgré ces conclusions, les récits falsifiés persistent, influençant les perceptions et l’élaboration des politiques au niveau international. Cependant, les incohérences, les divergences et la nature biaisée de ces rapports et des organisations qui les sous-tendent révèlent une nette distorsion du statut de la liberté religieuse en Inde. Ces exemples soulignent la nécessité de données fiables et de récits objectifs pour façonner une compréhension globale de la liberté religieuse dans n’importe quel pays.